Encapuchonné dans sa pelerine, après avoir fait le route depuis Béziers, Arnould heureux mais errinté se tenait devant les murs d'un etablisement si cher à son coeur et à celui de sa famille. S'appretant à entré il fit une courte prière à la doctrine certe peu orthodoxe mais qui venais du coeur. frappant la lourde porte de bois, il attendit qu'on l'introduise avant d'expliquer sa venue au frère portier
Frère, benissez-moi après ce long voyage, j'arrive tout juste de Béziers, et la route est longue jusqu'à Clermont!
Arnould se signa et au nom de Chrestos, une force implacable le fit mettre a genoux. Le frère, ettonné et quelque peu dérouté, se demandant s'il s'agissais d'un illuminé, tendit finalement la main pour aider le pauvre here à se relever
Mon frère je me présente, je suis Arnould, Arnould d'Huycq, encore simple vagabond. Mais c'est peut être cette condition qui m'a permit de parcourir un si long chemin sur des routes pas toujours très sûr. Je ne suis pas encore baptisé, à mon plus grand désaroi, mais je peine à recevoir l'éducation religieuse necessaire tant les édilités de la province de narbonne sont lentes à prendre en compte ma demande instante du sacrement.
Votre congrégation est chère à mon coeur et à celle de ma famille, Et je suis ici après le serment que j'ai fait à mon oncle il y a de celà plusieurs années. Mon oncle s'appellais Arnwald, je porte d'ailleurs le même nom que lui bien que né en terre de Champagne. Il fut emporté bien trops vite de ce monde, il était alors bibliotécaire je crois, il avait même le projet d'un séminaire avec ces frères je crois. Pour moi c'est un grand homme que la divinité nous a arraché trops tôt.
C'est dans son souvenir mais aussi en pleine conscience que je voudrais donner ma vie à la congrégation et à l'Eglise. Esperant que bientôt je serais compté parmis vos frères dans la foi et dans les voeux.
Puis Arnould, reprenant sa respiration, se tut! confiant qu'il était en son oncle, en Chrestos